LE CONCEPT EUROPÉEN
Sentiment d’appartenance relatif, attentes déçues et contraintes financières, l’Europe ou plutôt l’Union européenne n’a pas toujours le beau rôle dans les territoires. Les Corses nous livrent leur vision de cette entité supranationale dont les prérogatives et compétences restent encore floues pour beaucoup d’insulaires.
Le sentiment d’appartenance européen:
Loin des yeux… Seules 8% des personnes interrogées se sentent avant tout européens. Parmi celles-ci, on retrouve principalement les sympa- thisants LREM (12%) et nationalistes (10%). A contrario, les partisans de droite et de gauche plafonnent à 3%. Dans cette étude, le sentiment d’appartenance répond essentiellement à la proximité géographique, au lieu de vie des sondés qui placent la Corse en tête à 44%, puis la
France à 37% la France et à 11% l’espace méditerranéen.
Selon vous l’Europe est-elle plus une chance ou une contrainte pour la Corse?
57%. C’est le pourcentage d’Europtimistes qui pensent que l’Europe est effectivement une chance pour la Corse. Les personnes âgées de plus de 50 ans (58%), les CSP+ (58%), les sympathisants nationalistes (70%) sont les plus convaincus des bienfaits de l’Europe alors que 48% des femmes, 47% des CSP- et 66% des proches du Rassemblement national-ex FN se concentrent essentiellement sur les contraintes imposées par l’UE.
Qu’attendez-vous de l’Union européenne en priorité ?
Les insulaires, à 39% dont 46% des personnes âgées de moins de 35 ans, souhaitent avant tout que l’Union européenne agisse sur le développement économique qui relève plutôt d’une compétence partagée avec l’État. L’environnement et la santé sont également deux secteurs à privilégier selon le panel (30%) alors que le financement des grands travaux, la lutte contre le terrorisme, la PAC ou encore la diplomatie arrivent loin derrière.
*Sondage Exclusif Paroles de Corse – Opinion of Corsica – C2C Corse – Toute reprise totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète. Étude réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 502 personnes représentatifs de la population française âgées de 18 ans et plus. Pour cette taille d’échantillon, la marge d’incertitude est de 3 à 5 points.
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