Ce slogan entendu en boucle depuis le 13 novembre pourrait résumer l’état d’esprit des insulaires après les attentats de Paris qui ont causé la mort de 130 personnes et fait plus de 350 blessés.
Quelques jours après les attaques djihadistes qui ont frappé le pays, les Corses sont en colère. C’est en effet le sentiment qui domine chez 52% d’entre eux. Révoltés face à ces actes barbares d’une inhumanité crasse, ils éprouvent également de la peine à 48%. Le temps du deuil, du silence et du recueillement pour toutes les victimes et leur famille et avec, peut-être, une pensée particulière pour Aurélie de Peretti, Stéphane Albertini et Pierre Innocenti, victimes des kamikazes du Bataclan.
72% des Corses déclarent ne pas avoir l’intention de reporter leur déplacement sur le continent ou à l’étranger.
Par ailleurs, s’ils sont solidaires à 27%, la peur, naturellement présente, ne les domine pas (25%). Ils sont ainsi 72% à déclarer ne pas avoir l’intention de modifier leur départ sur le continent (8%) ou à l’étranger (2%). Malgré tout, Paris resterait la plus touchée par un changement de comportement. En effet, 18% des personnes interrogées envisagent de renoncer à un déplacement parisien. Une tendance globale, la capitale devant faire face, depuis le 13 novembre, à une baisse de sa fréquentation. Enfin, 71% des Corses approuvent les mesures prises par le chef de l’État. Déclaration de l’état d’urgence, bombardements des territoires tenus par Daech en Syrie, interpellations, perquisitions, pacte de sécurité, l’ensemble de ces décisions empo
rte l’adhésion des insulaires dans un élan d’unité nationale.
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