Humeur
Par Nathalie Coulon
Sommes-nous cuits comme la soupe à la tomate balancée en pot tels des raviolis en conserve bien dégueus sur Les Tournesols de Vincent, Vincent Van Gogh lui-même et la soupe à la grimace de ces jeunes et leur bad buzz à la National Gallery. Ils détestaient à ce point Van Gogh pour lui infliger un pareil emplâtre ou leur lutte vegan en basket de faux cuir végétal est aussi réac que le reste de ce qui se prépare dans le monde ???
La désobéissance civile sous les lobbys du capitalisme vert même pas mal, la révolution à grands coups de tofu, bof !
J’avoue être dépassée par de ce genre d’actes grotesques. Si on peut encore parler de genre puisque désormais tout est inclusif, on pourrait imaginer trois couloirs pour différencier dans les water-closets la séparation homme/femme, on pourrait fantasmer sur un espace catucci LGBT voir LGBTQIA, je propose le retour des toilettes turques (avons-nous seulement le droit dans la législation wokiste de les nommer ainsi ces toilettes-là) et qu’on fasse tous-tes pipi debout ! Je vous parle d’un temps que les moins du double de 20 ans ont connu dans le village de Cervione, le bar chez Pierre et Marie, ses toilettes turques, piscià in libertà dans le brouhaha des tablées de belote, les bruits des glaçons au pastis (point de cuvette, de lunette à la japonaise et son jet d’eau, tutti quanti pisciavamu aritti è puntu).
Au-delà de l’exploitation de tout, on a basculé dans la folie de l’extrémisme jusqu’à la fracture !
La Lutte ouvrière bat le pavé sur le continent, le peuple dans la rue pour dénoncer l’augmentation de tout de tout et les propositions du gouvernement sur l’urgence climatique et leur solution hilarante de mettre un col roulé. Ceci dit pour une bonne hygiène de vie une chambre entre 18 et 20°, c’est ce qu’il faut, en souvenir de ma grande tante Nelly célèbre couturière sur la place du marché de Bastia qui ne chauffait jamais son grand appartement, si siccava a pele indè Zia, pour la légende urbaine elle mourut à 97 ans in piena forma !
Ici dans l’île, l’été indien que nous n’avons pas eu en septembre pointe des températures de fin d’octobre avoisinant les plus de 25°, le soleil est chaud et radieux, les châtaignes énormes et les chasseurs de champignons se régalent dans le maquis odorant.
Pour le reste, au-delà du maquis, ça pue plutôt :
Béton pognon
Pognon pognon !!!!
Et dans l’austérité de ce monde pendant que l’Iran à feu et à sang se révolte contre des mollahs radicalisés, quel cruel euphémisme, en Corse en 2022 on tue encore sa femme ou sa compagne. Dieu a fait l’homme à son image, paraît-il.
C’est ignoble qu’il en existe encore.
Je pense à cette jeune femme de 23 ans la gorge tranchée dans l’anonymat de la cité impériale, j’ai pu lire qu’elle s’appelait Kimberly, chi disgrazia…
La race des bourreaux devrait à jamais être éradiquée.
Soupir immense soupir.
Novembre nous réserve ces jours plus courts, son changement d’heure et ses chrysanthèmes pour fleurir nos tombes. Je les trouve belles ces fleurs, longtemps je les ai détestées me procurant des pensées mortifères.
Et puis leur jaune, leur brun, leur rouge, sont délicatement assortis aux couleurs automnales. Il n’y a pas de saison pour mourir de toutes façons.
L’automne se consume.
Tempu di i Santi tempu nuvembrinu
Je vous laisse vous y plonger tranquillement…
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