La théorie du BIG BANG
Si nous devions relater l’histoire de l’univers, depuis l’époque de la mythologie, la cosmologie a toujours suscité la réflexion des hommes religieux puis des scientifiques : astronomes, astrophysiciens, scientifiques prestigieux.
Einstein est d’ailleurs un des premiers à utiliser le terme. Le big bang : « grand boum » n’est autre qu’un modèle cosmologique pour décrire l’origine et l’évolution de l’univers. Pour bien entendu plus d’informations scientifiques, vous trouverez de plus amples détails sur Wikipédia et autres encyclopédies.
La théorie du big bang cette fois n’est autre qu’une accumulation de boums quotidiens qui rythment nos vies de Terriens. C’est notre big bang à nous, pour dire les choses simplement. Mais comment expliquer scientifiquement ce phénomène qui touche certaines personnes et pas d’autres ? Naturellement, je n’en suis qu’au stade de l’hypothèse. Mon big bang à moi est venu un jour dans un grand moment de lucidité me susurrer à l’oreille qu’il était temps de se bouger. Bouger mon ego dans ce scepticisme ambiant. Quelques mots à peine pour fonder une révolution philosophique.
Un aphorisme fulgurant : devenir et être dans un contexte sociétal vide de tous sens. Dans la cohue effrénée, les épaules courbées, le peuple ira bosser, emprunter dans les banques, crouler sous le poids des impôts, des taxes et les derniers acquis sociaux et soucieux de son avenir, il usera de cette notion anglo-saxonne d’utiliser des small talk cordiaux, un « ça va ? », « il fait froid ce matin » pour rallumer le peu de chaleur humaine sur la planète. Comment ne pas perdre pied entre Smic, revenu universel et prime d’activité devenus le cheval de bataille de nos élus préférés, les mêmes super sapés, super logés et super payés, poussant le vice jusqu’à faire profiter épouse et descendance. Le big bang théorie actionné dès le lever du jour, mug de café, biscottes beurrées et ton fil d’actualité qui t’annoncent que Fillon rend ses costumes, que Le Roux démissionne, le pot aux roses révélé, que Trump se refuse à serrer la main d’Angela Merkel et que Toi, ta voisine infirmière, tes amies enseignantes, ton facteur du quartier sommes éreintés, se demandant si dans quelques jours nous mangerons encore ce pain quotidien symbole d’humanité et d’amour. Lassés, on pourrait vouloir cesser d’exister et subir. Au vu du bilan de ces dernières années, désastreux, une fin de règne cynique et un futur Président naissant dans un pays moribond.
Revenir aux grandes valeurs dans la pauvreté démocratique. Devenir permanent et pas périssable. Être en mouvement, une trace sans cesse en train de se dessiner. Un moteur actif que le big bang n’aurait pas explosé de toute sa puissance. Renaître de ses cendres dans la vacuité universelle.
Le big bang ne serait-il qu’un boomerang ?
Les commentaires sont fermés, mais trackbacks Et les pingbacks sont ouverts.