Par Caroline Ettori
La parenthèse olympique enchantée n’aura duré qu’un temps. À peine la flamme repartie sous d’autres cieux que les nuages semblent s’accumuler sur le moral des Corses.
Si le panel des personnes interrogées a le pessimisme mesuré s’agissant de l’avenir de l’île, 52%, les Corses ne cachent pas leurs inquiétudes pour le pays, 68% ou pour le monde en général à 74%.
Leurs préoccupations sont essentiellement économiques et politiques. Au-delà du pouvoir d’achat, la séquence électorale ouverte par un scrutin européen détonnant puis prolongée par des législatives anticipées et un gouvernement toujours « démissionnaire » à l’heure où nous bouclons ce numéro n’est pas faite pour rassurer. La crise environnementale n’inquiète que 4% des personnes interrogées. Une urgence lointaine tout comme l’évolution institutionnelle de la Corse qui n’est plus perçue comme une priorité pour les pouvoirs publics selon la majorité du panel, 55%. En résumé, les insulaires abordent cette rentrée plutôt résignés, sans entrain. Il est peut-être temps pour les décisionnaires de passer à l’action. De celle qui change vraiment la vie. Pour le meilleur cette fois.
Sondage Exclusif Paroles de Corse – Opinion of Corsica – C2C Corse Toute reprise totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète. Étude réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 505 habitants de Corse âgés de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de département de résidence. Pour cette taille d’échantillon, la marge d’incertitude est de 3 à 5 points.
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